A table !

et bien on boit! Cela ne se voit pas??? Il y a d'autres bouteilles en réserve?

Cagi avait prit son verre et commencait a boire avant l'arrivée de frére Boniface.

Bien de bonjours frére Boniface nous ne serions pas contre un bout de votre célébre jambon pour accompagner tout cela.
Nous buvons a la santé du retour de Davor.

Entendant ces paroles, frère Boniface se précipite vers sa cuisine et en ferme violemment la porte.
Chacune des personnes présentes entendire alors un cliquetis assourdissant de serrures qui tournaient et le bruit de madriers que l'on posait à l'intérieur.

une voix surgit :

Vous n'aurez rien ! Rien de rien ! Pas mes jambons ! Foi de Boniface !

Parbleu ! On ne peut même pas boire un coup à la santé de notre ami qui revient ???

Xolotl entra et trouva Cagi et Davor qui martelaient la porte de frère Boniface. Il se rapprocha, un sourire amusé sur les lèvres

Allons, mes frères, je comprends votre enthousiasme à vouloir fêter le retour de notre Grand Argentier mais voilà une attitude peu conforme pour de Hauts Dignitaires, me laisserez vous utiliser la manière douce?

Je connais Boniface. La bête est têtue et il n'ouvrira pas.
A moins d'une ruse digne du presque divin Ulysse...

Je n'ose imaginer ce qu'un Frère Inquisiteur appelle par "manière douce"

Le sourire de Xolotl s'élargit et il se rapprocha de la porte, avec un air facétieux.

Frère Boniface,

Citation :

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

Je crains que tu ne sois pris en flagrant délit d'avarice, ce qui est un péché capital au regard de notre Sainte Eglise. En conséquence je crains que si tu n'ouvres pas cette porte je sois obligé de prononcer une terrible pénitence qui devrait te priver de jambon pour les 3 mois à venir...

Mosneigneur Arsouye entra dans la réfectoire.

Bonjour à tous. Pourrais-je avoir une bière, brune de préférence ?

Frère Xolotl, d'où donc tirez-vous cette citation ?

L'inquisiteur se retourna et salua l'evêque de Poitiers.

Du livre IV du livre des Vertus de notre Sainte Eglise Monseigneur. J'espère ramener notre bon Boniface à de meilleurs sentiments mais il semble peu ouvert à un débat théologique. Toutefois, c'est avec joie que nous paratgerons avec vous notre cruchon de bière.

ah... la menace aurait-elle eu un quelconque effet sur Frère Boniface?

HRP @ Xolotl : probablement encore un texte écrit par quelqu'un qui n'a pas lu Aristote IRL...

L'avarice est effectivement un vice. C'est un excès par rapport à la générosité, l'autre excès étant la prodigalité. Et comme la générosité est nécessaire dans l'amitié, on ne peut éprouver d'amitié si on est avare.

Sur ce, Frère Boniface, nous avons soif !

Toucoul, ayant rassemblé ses affaires pour retourner, entend des paroles sortant du réfectoire, il entre et s'adresse aux présents.

Messires, bien le bonjour, je vous souhaite une bonne continuation et un franc succés dans votre entreprise. Ayant transmis mes premières conclusions au Comte du Poitou, ma présence parmis vous ne s'impose plus.

Puis regardant plus particulièrement Bénédictus.

Grand Maître, je vous remercie pour votre accueil et surtout pour la confiance dont j'ai pu jouir grace à vous. Nonobstant de la charge qui m'est impartie, j'ai beaucoup appris grace à vos écritures et à vos paroles. Je garderai de ces quelques jours le souvenir d'hommes décidés, fiers missionnaires.

Le Comte de Melle marque une pause puis sourit en disant.

Le seul homme d'église ayant gagné ma confiance périt sur le bucher, je n'imagine au aucun cas tel sort pour vous tous.

Reprenant une mine plus sérieuse.

Vous m'avez ouvert des portes sur le monde d'Aristote que je ne connaissais que fort peu.
Puisse l'Ordre de Saint Lazare obtenir la reconnaissance désirée.

Toucoul incline la tête comme salut et sort du réfectoire.

J'ai découvert en vous un homme de parole et d'honneur.
ce fut un plaisir que de vous accueillir en ce lieu, qui vous reste d'ailleurs toujours ouvert.

Se tournant vers la porte de la cuisine.

Boniface, sors de là et apporte-nous à boire !

Maistre Benedictus, voici un pli e la part de la Duchesse de Bourgogne, elle vous transmet ses salutations les plus sincères. Elle était passé par le campement, après votre départ

Ah ! Je vous remercie Yuan.

Messire McBride venait d'arriver dans l'enceinte de l'ordre. Il était un peu perdu car la bâtisse était grande,de plus il n'avait pas trouvé de guide pour la lui faire visiter. Tout en cheminant les couloirs, il passa devant une porte d'où provenait un léger cliquetis de couvert et de casserole. Il poussa la porte mais ne vit personne. Pénétrant dans la pièce, il découvrit ce qui semblait être le réfectoire, de longues tables y était entreposées et le couvert était deja mit.

Le bruit semblait provenir d'une seconde porte au fond de la salle. Sans doute les cuisines, se dit McBride. Le fumet qui en sortait était absolument délicieux, il aurait rendu un mouton carnivore.

McBride pensa que même le plus pieu des Aristotéliciens ne pourrai résister longtemps à cette bonne odeur du saucisson chaud. McBride s'installa en attendant l'arrivée d'un fidèle de l'ordre.

Boniface revenait de sa cuisine, de la vaisselle entre les mains.
Découvrant un nouveau visage

Tiens ?

Qui êtes-vous donc ? En visite ? Novice ?

Bonjour mon frère, je suis ici en visite. Votre Maistre m'a convié à venir découvrir l'ordre de saint Lazare, ses codes et ses envies face au devenir de l'église Aristotélicienne.

McBride se leva et prit quelques assiettes des mains de Frère Boniface.

Mais laissez moi vous aider... heu... que dois-je faire de ces assiettes ?

La salle s'était vidée et il était près de midi.
L'estomac se tordant en tout sens et hurlant à la mort, le Novice édoras entra dans le réfectoire et se rua sur la pile de bol. Il s'empara de l'un d'eux et l'emplit d'une portion congrue de gruau fumant.
Puis, il le posa à table, s'assit et joignit les mains.

- Ari', merci pour tous tes bienfaits. Je t'en suis reconnaissant et m'en montrerai digne... Ameno.

Puis il se frotta les mains, empoigna sa cuillère et se mit à avaler avec joie sa pitance. Seul et en silence, en attendant que d'autres le rejoignent.

Eracle entra dans le réfectoire, salua Edoras et s'assit sans prendre de bol. Il expliqua:
Je jeûne hui.

Édoras regarda son condisciple, ébahit :

- Vous jeûnez, Eracle ?

Puis, se reprennant, il lui chuchota :

- Pénitence ?

Heu... Eh bien... Oui.

- Hmm...

Décidant de mettre un peu l'ambiance, Édoras fit soudain, joyeux :

- Comme le disait Christos lors d'un repas de noce bien arrosé : "Ceci est mon pain, ceci est mon vin ! Il en reste plein sur la table alors arrêtez de me les piquer !"