A table !

C'est en ce lieu que les frères de l'ordre mais aussi les novices se rassemblent pour manger.
Je vous prierai dans cette salle de ne pas cracher au sol, de ne rien jeter, de ne pas uriner.
Gare à vous si vous venez à entrer dans ma cuisine !
Sinon, vous trouverez, mes frères, de quoi boire et manger : soupe, bouillie de gruau et vin du midi. Notre nourriture est simple et saine. C'est la règle.

Il retourna dans sa cuisine en se demandant où il avait bien pu mettre son saucisson...

Frère Boniface passa discrètement la tête par la porte de la cuisine.
Il perçut Gaheris attablé et occupé.

Il pouvait déboucher en toute tranquillité une bonne bouteille de Vouvray.

Slurp, du velours das la bouche

Je me mis également à table, je lançais un rapide bonjour, peu habitué de voir tant de monde!
La soupe de Frère Boniface était tres bonne. Le vin était lui un peu fort en bouche, mais peu importe.

Ah Messire geraint, vous semblez apprécier la bonne cuisine bien grasse !
C'est un plaisir que de vous voir manger.

Gahéris ! Encore un morceau de pain ? Un bol de soupe ?
Il n'y a rien de tel pour fortifier les bras et les jambes !

Ma foi, je ne suis pas contre, il faut prendre des forces avant d'aller s'entrainer.

Puis il fit un geste de la main vers le novice qui venait d'arriver.

Messire, si vous voulez venir vous entrainer, n'hésitez pas à passer dans la salle d'arme.

merci frère boniface pour ce repas, mais je me dois de refuser une nouvelle assiète.
Je me retire dans ma cellule, la route a été longue et je dois nettoyer ma tenue ainsi que mes armes.
Sir gaheris, je suis votre homme demain à l'aube.
Je vous salue messieurs.

Ca fait plaisir de voir que des hommes valeureux apprécient ma soupe.
Il me reste aussi de la bouillie de gruau pour ceux qui en veulent.

Des volontaires ?

Laholt entra dans la réfectoire et s'aperçut qu'il était décidément bien en retard. Ne connaissant pas encore tous les recoins de la citadelle, il lui avait fallu quelque temps avant d'arriver à destination.
Cependant, ce retard n'était point trop gènant, puisque Frère Boniface proposait de la bouillie de gruau à l'instant même où il entrait dans la salle.
Il s'assit à une table, puis s'adressa à Frère Boniface.

Si personne n'est volontaire, je le suis. Je prends le risque, ajouta-t-il en souriant.

Danadan entra dans le refectoire espérant y trouver de quoi se restaurer aprés la route pousiéreuse qui l'avait conduit jusqu'ici

Bonjour je suis Danadan je vient d'arriver.Yaurait il quelque restes pour me restaurer avant d'aller me reposer le chemin pour venir m'a fatigué.

Ma foi, vous arrivez bien tard.
Il n'y a plus rien.
Le prochain service aura lieu demain matin, après l'office de prime, soit vers 6 h 30.
Bouilli de blé concassé et soupe.

Il salua le nouveau venu et s'en retourna l'air soucieux : où avait-il bien pu mettre le jambon qu'il avait secrètement préparé le mois dernier...

Et bien ma foi une journée de diete ne fera pas de mal.Je m'en vais de ce pas me reposer mais gardez moi quelque chose demain frére Bonniface.

Danadan se dirigea vers la sorti esperant au moins qu'on le laisserai se reposer

Myrddin entra dans la grande salle du réfectoire et trouva les chevaliers atablés qui faisaient ripaille servi par un moine bien gras. Il leur lança un regard courroucé et s'écria:

Frères! je m'étonne que vous vous restauriez ainsi sans avoir rendu grâce à Dieu et prié Saint Martin. Vous avez de plus oublié votre frère Danadan ce qui me parrait plus grave encore. Quand à vous frère Boniface je vous rappelle que nous sommes tous soumis à la stricte obéissance aux vertus aristotélicienne, ce qui inclus la tempérance. Je vous incite donc à moins de prodigalité dans la nourriture servis aux membres de notre Ordre. J'ai d'ailleurs trouvé un jambon en passant par la cuisine que je me suis permis de mettre à la réserve qui sert à nourrir nos hôtes à l'Hostellerie, vous n'y voyez pas d'inconvénient j'espère?

Sur ces mots il salua les frères et se dirigea vers la chapelle pour préparer l'arrivé des futurs baptisés

Boniface avait été surpris par l'irruption du Grand Aumônier.
Il avait juste eu le temps de cacher dans son dos le saucisson qu'il s'apprétait à croquer.

Euh oui frère Myrddin, ce sera fait, bien sûr.

Et il le vit repartir aussi vite qu'il était entré.

Un peu surpris, Boniface examina le nouveau venu.

Aaaaaaah je vous reconnais ! Vous êtes le novice de l'hostellerie !

Asseyez-vous et prenez un peu de gruau. Il est excellent.
Et puisqu'il n'y a personne, je vais y rajouter une tranche de lard

Je me nomme frère Boniface.
Et c'est moi qui gère les stocks de cette maison. Et croyez-moi, il y a du travail !

Le Grand Hospitalier entra dans la salle et appercu un homme qu'il ne connaissait pas.

Qu'Aristote te bénisse visiteur, puis je connaitre ton nom?

Bon !
Et bien il va être l'heure de la prière puis d'aller au lit car demain le soleil se lève !


Se dit qu'il a hâte de voir tout se petit monde quitter le réfectoire pour aller se couper une tranche de bon jambon arrosé de vin de Provence...

JE débarasserai ! Personne ne vient dans ma cuisine !
Quelle est donc cette question Mordred ?

Le Grand Hospitalier eut un sourire énigmatique.

Mordred, un nom qui sonne étrangement à mes oreilles: n'est ce pas le nom du neveu d'Arthur qui le trahi en s'alliant aux saxons? Je trouve votre choix pour le moins interressant. Mais l'avenir nous dira de quel bois vous êtes fait Mordred et je n'ai pas l'habitude de juger les gens sur leur nom mais plutot sur leurs actes. Soyez le bienvenue.

Myrrdin le salua, fronça des sourcils en remarquant l'embonpoint du frère Boniface puis retourna dans sa cellule.