ORDRE DE SAINT LAZARE
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 Spécialité "armes de sièges"

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AuteurMessage
Francesco de Leone
Novice
Francesco de Leone


Nombre de messages : 37
Age : 43
Date d'inscription : 19/10/2007

Les caractéristiques
Force:
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Charisme:
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Armes: Aucune arme Aucune arme

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MessageSujet: Spécialité "armes de sièges"   Spécialité "armes de sièges" EmptyVen 30 Nov - 15:25

Les Sièges de Châteaux


Les Opérations de Minage (ou de sape)
Le
principal problème rencontré par les assaillants d'un château ou d'une
ville forte est de surmonter les hautes murailles qui barrent l'accès
et protégent les défenseurs. Une solution à ce problème consiste à
disposer des mines sur une section de la muraille afin d'y pratiquer
une brèche.
Cette technique va aux châteaux non entourés de
fossés, sinon ces fossés seront préalablement drainés. Les murs en
pierre rendent impossible toute opération de minage.
Les mineurs
creusent un tunnel jusqu'au mur d'enceinte, puis longent celui-ci sous
les fondations. Le tunnel est consolidé par des étais en bois, qui
supportent la charge du mur à mesure que la terre est otée. Le feu est
mis aux étais. En brûlant, les étais tombent un à un et la section du
mur finit par s'effondrer. Le mur ainsi éboulé crée une ouverture par
laquelle les soldats donnent l'assaut au château.
Lorsque les
défenseurs s'aperçoivent que les attaquants creusent un tunnel, ils
renforcent la muraille d'un second mur, afin que l'éboulement de la
première ne puisse percer leurs défenses. Parfois, ils posent eux-mêmes
des bombes ou creusent des tunnels sous leurs propres murs afin
d'intercepter le tunnel ennemi. Lorsque deux tunnels ennemis se
rencontrent, la bataille éclate sous terre.

Les Sièges
L'armée
assiégeante dispose des postes de garde autour du château afin de
prévenir les fuites ou les incursions de soldats assiégés. Les fermes
et les villages avoisinants sont occupés par les assiégeants. Des
patrouilles sont organisées afin de surveiller l'arrivée d'éventuels
secours et de collecter de la nourriture. Les chefs examinent la
situation et décident si celle-ci se prête mieux à un assaut ou à un
siège. S'ils jugent préférable d'attendre que la place forte se rende
d'elle-même, les assiégeants font en sorte de tenir les défenseurs
enfermés dans la place et d'empêcher toute intervention des secours.
Si, en revanche, ils décident d'attaquer le château, ils exécutent tout
ou partie des opérations suivantes:
* Minage d'une partie du mur d'enceinte.
* Destruction d'une section de muraille par le lancement de pierres (ou de boulets de canon, vers 1450).
* Remblai d'une partie du fossé (et des douves, le cas échéant).
* Construction de tours de siège et pose d'échelles pour escalader les murs.
* Destruction d'une porte ou d'une section de mur à l'aide d'un bélier.
La
durée des préparatifs de l'assaut dépend de l'urgence de la prise du
château, des délais de reddition escomptés et de la main-d'œuvre
disponible. Si les assaillants disposent d'importantes provisions
alimentaires, si aucune relève n'était attendue et si les assiégés
semblent disposés à se rendre une fois leur honneur sauf, les
préparatifs sont faibles. En revanche, si les assaillants ont peu de
réserves alimentaires, si des secours sont prévus et si les défenseurs
sont particulièrement obstinés, les préparatifs peuvent se poursuivre
plusieurs jours et nuits durant.
Une fois les préparatifs achevés, les défenseurs se voient accorder une dernière chance de reddition avant l'assaut.

Les Engins de Siège
Des
engins spécifiques sont employés pour franchir les murailles et autres
systèmes défensifs des châteaux assiégés de manière à ce que l'armée
assaillante parvienne à ses fins avec un minimum de pertes. La plupart
des engins sont conçus dans le but de démolir les murs ou d'y ouvrir
des brèches. Outre la simple échelle, les engins de siège les plus
fréquemment employés sont les trébuchets, les mangonneaux, les tours de
siège, les béliers et les pavois.
Une fois qu'une brèche est
pratiquée dans un mur ou que la tour de siège est en place, un corps de
soldats volontaires donne l'assaut. Cette opération préliminaire est
considérée comme une aventure désespérée, en raison du grand nombre de
blessés qu'elle suscite. Mais les survivants reçoivent de fortes
récompenses, à savoir des promotions, des titres honorifiques et
d'importantes parts de butin.
Le trébuchet
est une grande catapulte actionnée par un lourd contrepoids,
généralement constitué d'une caisse emplie de pierres. Le long bras de
lancement est maintenu au sol par la masse du contrepoids et une grosse
pierre est placée en son extrémité. Lorsque le contrepoids est retiré,
le bras se libère et éjecte le projectile vers sa cible selon une
courbe arquée ; le projectile va ensuite s'écraser au sol. Ce type
d'arme est surtout réservé à la destruction du sommet des tours, des
créneaux et des hourds.
Il est difficile de détruire des murs
verticaux avec un trébuchet, à moins que les boulets ne tombent juste
au sommet du mur. Le trébuchet est monté hors de la portée des arcs
ennemis et protégés des éventuelles incursions des défenseurs, qui
s'emploient généralement à brûler les armes de leurs adversaires. Le
trébuchet est également utilisé pour détruire les toits en bois, puis
incendier les ruines à l'aide de projectiles enflammés.
Le mangonneau
est un autre type de catapulte, actionné par des cordes ou des bandes
de cuir. Une roue à rochet permet de tendre les cordes qui, une fois
relâchées, se détendent brusquement et expulsent le bras vers l'avant.
Le bras heurte ensuite une lourde barre d'arrêt et le projectile placé
dans la hotte à l'extrémité du bras est éjecté. La barre d'arrêt peut
être réglée de manière à dessiner la trajectoire du projectile. Les
projectiles du mangonneau suivent une trajectoire droite et
horizontale, contrairement à ceux du trébuchet, mais peuvent générer la
même puissance. Il faut généralement de nombreux tirs de mangonneau
avant que de graves dégâts ne soient pratiqués dans une muraille. Les
projectiles et les décombres permettent toutefois de combler les fossés
et de former de hauts tas de gravats, que les assaillants escaladent
afin de pénétrer le château.
Les tours de siège
sont disposées à proximité des murs d'enceinte, puis une passerelle est
jetée entre la tour et le sommet du mur. Les soldats cachés dans la
tour peuvent ensuite progresser sur la passerelle et engager les
défenseurs dans des combats au corps à corps. Elle est protégée de
peaux mouillées afin de prévenir tout incendie. Très lourde, elle est
difficile à manier : les soldats la poussent ou la tirent en avant au
moyen de poulies installées sur des jalons, non loin des murs du
château. Le sol doit également être apprêté : une voie est ménagée à
l'aide de planches posées sur un sol fortement compacté, de manière à
faciliter les déplacements de la tour.
Une petite aire de combat au
sommet de la tour permet aux archers de décocher leurs flèches vers le
château à mesure que la tour s'approche. Lorsque celle-ci est
suffisamment proche de sa cible, les soldats gravissent les escaliers à
l'intérieur et se livrent au combat.
Les béliers
sont de lourdes poutres couronnées par une forte masse. Ils sont placés
à l'intérieur d'un logement mobile, lequel est roulé jusqu'à la section
de mur ou la porte à défoncer. Une fois contre le mur, le bélier est
reculé, puis à nouveau avancé violemment contre le mur. La force des
coups assénés pratique une brèche dans le bois de la porte ou dans le
mur. Le toit du bélier est couvert de peaux humides afin d'empêcher
tout incendie. L'ennemi jette, depuis les murs, de grosses pierres, de
l'eau bouillante ou de l'huile brûlante sur le bélier afin de le
détruire ou de tuer les hommes qui l'actionnent.
Les pavois.
Les archers et arbalétriers des armées assiégeantes se mettent à l'abri
derrière de larges boucliers de bois : les pavois. Une fente pratiquée
au sommet de ces pavois permet à l'homme caché derrière de tirer sur
les défenseurs en toute sécurité
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