ORDRE DE SAINT LAZARE
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 Armes et armures médiévales

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Francesco de Leone
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Francesco de Leone


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Date d'inscription : 19/10/2007

Les caractéristiques
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MessageSujet: Armes et armures médiévales   Armes et armures médiévales EmptyVen 30 Nov - 15:16

Armes et armures médiévales Chevalier4

Les
armes offensives utilisées durant le Moyen Age jusqu'à l'invention de
la poudre sont toutes plus ou moins dérivées d'armes connues depuis
l'antiquité. On peut à la rigueur mentionner deux exceptions:
l'arbalète et la hallebarde. Ceci peut être attribué au fait que la
fabrication de telles armes étaient relativement simple et d'un coût
peu élevé. A l'opposé, la création d'armes défensives de qualité était
beaucoup plus coûteuse et demandait une technologie pointue du travail
du fer. Les bonnes armures étaient donc réservées à une élite et leur
fabrication fit de gros progrès au Moyen Age.


L'Arc

Armes et armures médiévales Archer1

Archer Anglais du XIVe
siècle équipé d'un grand arc
et d'une épée

Cette
arme de jet dont le concept est très simple était déjà connue des
chasseurs du néolithique. C'est à l'origine un simple bâton de bois,
légèrement courbé, avec une corde attachée à ses deux extrémités. Une
première amélioration a été l 'introduction de contre-courbes qui
augmentaient l'amplitude pour une même longueur d'arc. Ensuite vinrent
les arcs composites renforcés par de la corne et des nerfs. Cet arc
acceptait une courbure plus importante et dégageait beaucoup de
puissance mais était plus difficile à bander. L'efficacité d'un arc
dépendait grandement de la qualité des flèches utilisées. Elles
devaient être aérodynamiques et assurer une trajectoire stable. De
plus, étant produites en grande quantité, elles devaient être
relativement peu coûteuses à fabriquer. La longueur de la flèche était
calculée en fonction de l'arc. Les arcs très durs à bander tiraient des
flèches courtes alors qu'un arc souple comme le grand arc anglais
pouvait envoyer des flèches d'un mètre de long.

L'arc était
certainement l'arme la plus facile à fabriquer mais il exigeait une
longue pratique. C'est pourquoi les archers faisaient partie de corps
spéciaux aux seins des armées. L'archer était généralement vêtu
légèrement pour se déplacer rapidement à pied. Outre son arc, il
possédait un carquois pour loger ses flèches et une arme auxiliaire
(épée, couteau) utilisée au corps à corps. Lors d'une bataille rangée,
les archers envoyaient leurs flèches en l'air ce qui leur donnait une
trajectoire parabolique avant de retomber verticalement sur les troupes
ennemis. Les seigneurs français du Moyen Age n'étaient pas favorables à
l'établissement de compagnies d'archers alors que celles-ci se
développèrent en Angleterre et ailleurs. Les Anglais utilisaient le
grand arc (jusqu'à deux mètres de long) qui nécessitait plusieurs
années d'entraînement et de pratique. Cette tactique fut payante et,
pendant la guerre de cent ans, les archers anglais décimèrent la
cavalerie française lors de plusieurs batailles.

Le Bouclier

Armes et armures médiévales Bouclier-rond

Bouclier rond carolingien
avec l'"Umbo" en son centre

C'est
la plus basique et ancienne arme de défense utilisée par les guerriers.
Instinctivement, les hommes utilisèrent des planches de bois pour se
protéger des premières armes offensives (hâches,...). Ensuite, les
attaches furent ajoutées, ce qui permettaient de mieux tenir le
bouclier et d'avoir une main libre pour tenir la hâche. Une sangle
était parfois utilisée pour porter le bouclier sur le dos lors des
déplacements et probablement pour libérer la seconde main lors du
maniement d'armes lourdes. Les premiers boucliers étaient ronds et ne
protégeaient qu'une partie du corps. Ceci était efficace pour les
combats au corps a corps mais l'était moins contre les armes de jets
qui pouvaient atteindre les parties non protégées. Les Romains le
comprirent et leurs boucliers à bords droits leur permettaient de
former des "tortues" pour avancer tout en étant à l'abri des tirs de
projectiles. Les boucliers gaulois étaient en osier et peaux renforcés
de métal dont l'attache saillante s'appelait l'Umbo. Cette attache
était parfois si saillante qu'elle fut quelquefois confondue avec un
casque.

Armes et armures médiévales Ecu1

Bouclier normand
du XIe siècle

L'amélioration
des armures et l'utilisation du cheval dans les combats amenèrent à
utiliser des boucliers plus petits. L'Umbo ne fut plus utilisé et le
dessus arrondi disparu également (peut-être pour améliorer le champ de
vision) et cette forme en V du bouclier est le plus souvent utilisée
pour représenter les blasons. En effet, à partir du XIIIe siècle, l'écu
porte régulièrement les armoiries de son propriétaire ce qui permet de
l'identifier. Au XIVe siècle, une nouvelle forme de bouclier apparut :
le bouclier de tournoi. Il était plutôt petit et possédait une encoche
sur le dessus pour supporter la lance. Ce siècle vit également
l'apparition du Pavois, grand bouclier ovale ou quadrangulaire utilisé
par les fantassins et les arbalétriers. Il se plantait dans le sol et
permettait de protéger les arbalétriers spécialement exposés pendant le
rechargement de leurs armes.


Le fléau


Armes et armures médiévales Fleau1

Homme d'arme muni
d'un fléau

Arme
composée d'un manche de bois muni d'une chaîne métallique à laquelle
est accrochée une masse de fer. Le fléau était surtout employé en
Allemagne et en Suisse à partir du XIIe siècle mais beaucoup moins en
France.
Cette arme était terriblement destructive pour les hauberts
mais pouvait également blesser celui qui la maniait. Les fléaux des
fantassins avaient un manche plus long afin de pouvoir atteindre les
cavaliers.
La masse suspendue à la chaîne était généralement
sphérique et munie de pointes plus ou moins longues, mais elle pouvait
aussi n'être qu'un lingot de fer rectangulaire.


Armes et armures médiévales Fleau2

Goupillon

Le
Goupillon était une sorte de fléau équipé de plusieurs chaînes
terminées par des boules garnies de pointes acérées. Il fut très
populaire en Angleterre et dans les Flandres mais demandait une grande
dextérité pour être manié.
Le fléau fut utilisé jusqu'au XVIe siècle.

Les Heaumes

Armes et armures médiévales Heame1

Casque conique avec protection nasale (XIe siècle)

Armes et armures médiévales Heame3

Heaume cylindrique a dessus plat (XIIe siècle)

Armes et armures médiévales Heame2

Heaume a bassinet (XIIe siècle)

Armes et armures médiévales Heame5

Heaume a "tête de crapaud" (XIVe siècle)

Armes et armures médiévales Heame4

Salade (XVe siècle)

Le
terme heaume n'apparaît qu'au XIIe siècle pour designer une armure de
tête. Toutefois, le casque était utilisé depuis l'antiquité. Les Grecs
portaient déjà un casque rappelant par sa forme le heaume du Moyen Age.
Le casque romain enveloppait exactement le crâne et possédait deux
jugulaires mais laissait le visage découvert. Il était parfois surmonté
d'un cimier. Les améliorations successives du casque consistèrent à
couvrir de plus en plus le visage rendant difficile l'identification de
son propriétaire. On pense que c'est cela qui a donné naissance à
l'Héraldique, science des blasons. On peut voir, sur la tapisserie de
Bayeux, Guillaume de Normandie obligé de relever son casque pour
montrer à ses hommes qu'il est toujours en vie. Vers le Xe siècle, on
utilisait le casque conique à protection nasale (1) dont l'origine est
certainement normande. Il fut encore utilisé en certains endroits
jusqu'au début du XIIIe siècle.
A partir du XIIIe siècle, le besoin
de mieux protéger le visage amena la création du heaume cylindrique
enveloppant la tête entière avec des fentes pour les yeux (2). Ils
avaient le dessus aplati ce qui était une régression car ils étaient
plus vulnérables aux coups portés sur le dessus de la tête. Ces heaumes
étaient lourds et rendaient la respiration difficile ce qui explique
qu'ils étaient uniquement portés pendant le combat. L'amélioration des
techniques de travail du fer permit de revenir à une forme conique sur
le dessus du heaume tout en gardant la protection totale du visage
(milieu du XIIe). Le bassinet, qui apparut vers le début du XIVe siècle
améliora considérablement le confort du chevalier. Il était moins lourd
que le heaume du XIIe et équipé d'une visière pouvant être relevée ce
qui facilitait la respiration. Sa forme était étudiée pour dévier les
coups de lance mais également pour mieux résister aux coups de tailles
portés par par les épées et masses d'armes. Vers la fin du XIVe siècle,
en plus du bassinet, un nouveau heaume apparaît: le heaume à "tête de
crapaud" (4). Ses surfaces fuyantes permettaient de dévier les coups et
il fut très utilisé dans les tournois et joutes. Le heaume disparaît
complètement à la fin du XVe siècle remplacé par l'armet et la salade.
l'armet (image du haut), plus léger que le heaume et le bassinet,
pouvait être porté sans fatigue pendant longtemps. La salade (5) était
une sorte de chapeau de fer allongé à l'arrière du cou, possédant ou
non une visière mais sans protection au niveau du menton. Sa forme fait
parfois penser aux casques allemands de la première guerre mondiale
sans qu'on sache si ces derniers s'en sont inspirés.



La Masse

Armes et armures médiévales Masse1

Masse a manche de bois du XII siècle

Armes et armures médiévales Masse2

Masse a manche de fer du XVe siecle.

C'est
une arme offensive composée d'un manche et d'une partie contondante à
une extrémité. La simple massue est certainement l'arme la plus
anciennement connue. A l'origine, ce n'était qu'un bâton de bois sur
lequel était resté la souche.
Au moyen âge, la masse est admise dans
les combats vers la fin du XIIe siècle. La partie contondante est faite
de métal (Bronze, plomb ou fer) et de forme cylindrique ou sphérique.
Les Anglais utilisaient beaucoup la "morning star", terminée par une
boule munie de pointes.

Armes et armures médiévales Masse3

"Morning star"

Les
coups portés par une masse pouvaient très bien briser le crâne ou
casser un membre à travers une cotte de maille. Au XVe siècle, les
progrès du travail du fer permirent de fabriquer des masses dont
l'extrémité était formée d'une série de lames et le manche devint
également en fer pour éviter qu'il se brise.



L'Arbalète

Armes et armures médiévales Arbalete1

Arbalétrier bandant son arme
à l'aide de l'étrier et de la
boucle attachée à sa ceinture

Arme
de jet dérivée de l'arc utilisée dès le Xe siècle. Elle est composée
d'un arc de corne ou de métal, d'une pièce en bois permettant de fixer
l'arc (arbrier) et d'un mécanisme permettant de maintenir la corde
tendue (noix), de lâcher la flèche (détente) et de bander l'arc. Les
flèches courtes tirées par l'arbalète s'appellent des carreaux. Très
puissante et précise, c'était une arme très meurtrière, elle fut
interdite par le concile de Latran en 1139 (entre chrétiens mais
permise contre les infidèles). Sa portée pouvait aller jusqu'à 150
mètres. Ses défauts étaient son poids et sa cadence de tir (2 carreaux
par minute contre 12 flèches pour un bon archer). Mais l'arbalète était
plus facile à manier que l'arc et nécessitait moins de temps pour la
formation des tireurs.
Les différents types d'arbalètes se
caractérisent par le mécanisme utilisé pour bander l'arc : à la main, à
pied de biche, à tour ou à cry. Des mécanismes plus sophistiqués
permettaient une plus grande puissance mais alourdissaient l'arme. Les
premières arbalètes se bandaient à la main à l'aide d'un étrier et d'un
crochet attaché à la ceinture. Les arbalètes à pied de biche étaient
plutôt utilisées par des cavaliers. Elles étaient plus légères et plus
facile à bander.

Cette arme fut remise en cause pendant la
guerre de cent ans après les batailles de Crécy (1346) et d'Azincourt
(1415) où les archers anglais surpassèrent les arbalétriers français.
Il est vrai que par son poids et son temps de rechargement assez long,
elle était mieux adaptée à la défense d'une place forte plutôt qu'à une
bataille rangée. Elle fut toutefois utilisée jusqu'au XVIe siècle.

Différents mécanismes pour bander l'Arbalète

A tour

Armes et armures médiévales Arbalete2

A pied de biche

Armes et armures médiévales Arbalete3

A cry

Armes et armures médiévales Arbalete4



Armes et armures médiévales Epee2

Chevalier avec
épée courte tenue
à deux mains

C'est
l'arme par excellence du chevalier et de l'homme d'arme du Moyen Age.
L'origine de l'épée remonte à la plus haute l'antiquité et même sans
doute à l'âge du bronze. Les Grecs et les Romains utilisaient des épées
plutôt courtes (60 centimètres environ) d'abord en bronze puis en fer.
Toutefois, leur qualité n'était pas excellente. L'usage de l'épée
longue semble débuter à l'époque Franque et plus spécialement
Carolingienne. A partir de cette période, l'épée devint l'arme la plus
noble et portait même souvent un nom (la plus célèbre est Durandal,
l'épée de Roland) et son pommeau renfermait parfois des reliques. Elle
mesurait environ 90 centimètres.
Jusqu'au XIIe siècle, l'épée, qui
possédait deux tranchants se terminait par un bout plutôt arrondi. Cela
indique certainement que c'était une arme utilisée pour la taille et
non pour les coups d'estoc. A la fin du XIIe siècle, la poignée devient
assez longue pour permettre de se servir de l'arme à deux mains.
Ensuite, la forme de l'épée ne se modifie guère jusque vers le milieu
du XIIIe siècle. A cette époque, on distingue deux types d'épées: les
épées à lame légères, utilisées de taille et d'autres à larmes lourdes,
plus courtes et destinées à des coups d'estoc. Les chevaliers en
possédaient souvent une de chaque, la première utilisée à cheval et la
seconde pour le combat à pied. Au XVe siècle, les armées donnant un
rôle important à l'infanterie, comme les Suisses par exemple,
équipèrent leur fantassins de grandes épées à deux mains pouvant
atteindre jusqu'à 1m65. Elles étaient utilisées pour faire des ravages
contre les escadrons de cavalerie. L'épée perdit de son importance lors
du combat avec l'avènement des armes à feu portatives et cessa d'être
une arme de guerre dès le XVIe siècle. Elle fut remplacée par le sabre
dans la cavalerie.

Armes et armures médiévales Poignee

Différent types de poignées :

Armes et armures médiévales Poig1

Epée du XIIe

Armes et armures médiévales Poig2

Epée à 2 mains du XIVe à quillon recourbé

Armes et armures médiévales Poig3

Epée du XVe

Armes et armures médiévales Poig4

Epée du XVe à quillon chevauché
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